COMMENT
DEVENIR TRES VITE EXPERT EN DEGUSTATION DE VINS
Pour
illustrer la nouvelle publication de mon ouvrage : « LA
BIBLE DU GOUT ET DES MOTS DU VIN », je publierai, régulièrement
dans un premier temps, durant plusieurs semaines, sur mon blog Goût
et Images, (goutsetimages.blogspot.com) mes réflexions acquises par
l'expérience, sur l'usage de la dégustation, ses effets sur les
dégustateurs, ses mystères, son influence sur nos comportements,
sur notre savoir ainsi que sur notre soif de culture. En résumé,
tout l'intérêt du principe de déguster sur notre personnalité. Le
tout confinant dans l'océan de l'acquisition de ce qu'on nomme d'un
mot devenu commun mais riche de mystère « le plaisir ».
La dégustation bien ordonnée et riche d'enseignements conduit à
la découverte d'émotions échelonnées sur des intensités
diverses, avant de parvenir à une finalité biologique, celle du
plaisir.
La
maîtrise de la dégustation nous rend plus intelligible, plus
interdépendant de la nature et de nos aliments. Notre esprit se
gorge de toutes les sensations qu'ils nous offrent à longueur
d'année. Le fait que la dégustation repose sur une assise
multidisciplinaire, c'est l'univers de la connaissance et celui des
sens qui s'interpénètrent pour notre plus grand plaisir.
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LA
DEGUSTATION DES VINS ET DES ALIMENTS RENFORCE NOTRE SENS DE
L'HUMANITE -1 -
Contrairement
à ce que peuvent penser bon nombre de personnes ignorantes de
l'usage de la dégustation, celle-ci possède néanmoins une
efficacité et un pouvoir sans limites dans la construction de tout
individu. Tant sur son comportement que sur sa dimension mentale.
Nous
constatons que toute dégustation collective induit, entre tous les
participants, des champs d'induction — peut-être d'origine
magnétique — capables de nous faire communier autour de
perceptions qui nous poussent à nous questionner sur la qualité des
aliments présentés.
Ce
que nous ingérons ne doit pas rester anonyme. Notre intelligence et
nos exigences qualitatives passent par la barrière de nos sens.
Notre cerveau ne peut se satisfaire d'une notion quantitative, tout
comme notre estomac, pour manger ou boire sans réflexion, sans
analyse préalable ne serait-ce que pour enrichir nos désirs, notre
curiosité sensorielle et notre culture du savoir-vivre.
Pour
acquérir les préceptes de la dégustation et afin qu'elle devienne
en soi une seconde nature tout comme on apprend la musique ou le
dessin, rien ne vaut des séances de dégustation collectives.
Un
jury (officiel ou non officiel c'est-à-dire informel) de dégustation
est invité à se prononcer sur ce qu'il retiendra de l'essentiel des
analyses dans un temps donné. Sachant que la base essentielle de la
dégustation est une prise de conscience individuelle. Nous nous
trouvons, dans ces cas précis, en dégustant un vin ou un aliment,
devant un objet alimentaire qui nous interpelle, nous questionne sur
ce que nous pensons d'eux. « Comment me trouves-tu »,
« suis-je à bonne température ? », « mes
tanins te conviennent-t-ils ? », « ma sucrosité ne
te perturbe-t-elle pas, est-elle suffisamment fondue et équilibrée
dans la matière ? », « ma pâte est-elle assez
crémeuse ? », « ma texture se veut tendre et
fondante, comment la reçois-tu ? » etc.
Si
nous, terriens, tous les individus vivant sur notre planète, sommes
semblables il n'en demeure pas moins que nous sommes tous différents.
Nous possédons, chacun de nous, un génome individuel et ensuite,
nous nous attelons, le long de notre vie, à notre propre
construction et possédons un vécu qui nous est propre. En matière
de dégustation, il ne faut jamais oublier que c'est notre cerveau
qui commande, après avoir reçu toutes ses informations délivrées
par chaque organe sensoriel. Notre cerveau porte notre personnalité,
nos sentiments, nos propres références, nos repères, tous nos
étalonnages sensoriels... Ce qui nous assure une forte autonomie de
pensée et d'analyse.
De
même lorsque nous allons juger un goût, une couleur, un son, un
vin... les réponses ne seront jamais indemnes de subjectivité, de
préférence personnelle ou entachées d'émotivité et
d'affectivité. Tout ce qui représente nos différentes
imprégnations sociopsychologiques.
Cela
prouve que pour parvenir à des jugements assez objectifs,
équilibrés, justes, il faudra assumer quelques efforts (sous forme
ludique et agréable) sur soi-même pour parvenir à libérer son ego
et parvenir, d'abord en apprenant beaucoup des diverses faces de la
tolérance, à une certaine sagesse. Détenir et appliquer les
principes de la dégustation, c'est voir le monde différemment et
conjuguer les verbes « aimer » et « respecter »
d'une autre vision avec un attachement plus profond et plus sincère.
Prochain
blog : LA DEGUSTATION DES VINS ET DES ALIMENTS RENFORCE NOTRE
SENS DE L'HUMANITE -2 -.
Le vin Humaniste...jean Etcheto m'a fait découvrir votre blog...se libérer de l'égo pour déguster...si l'humanité dans son ensemble pouvait se mettre à faire de même pour assumer son propre fonctionnement...la langue ne serait plus un problème...et je me mettrais enfin à papillonner...Votre façon d’accrocher à l'approche de la dégustation est très engageante...
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