lundi 8 octobre 2012


COMMENT DEVENIR TRES VITE EXPERT EN DEGUSTATION DE VINS



Pour illustrer la nouvelle publication de mon ouvrage : « LA BIBLE DU GOUT ET DES MOTS DU VIN », je publierai, régulièrement dans un premier temps, durant plusieurs semaines, sur mon blog Goût et Images, (goutsetimages.blogspot.com) mes réflexions acquises par l'expérience, sur l'usage de la dégustation, ses effets sur les dégustateurs, ses mystères, son influence sur nos comportements, sur notre savoir ainsi que sur notre soif de culture. En résumé, tout l'intérêt du principe de déguster sur notre personnalité. Le tout confinant dans l'océan de l'acquisition de ce qu'on nomme d'un mot devenu commun mais riche de mystère « le plaisir ». La dégustation bien ordonnée et riche d'enseignements conduit à la découverte d'émotions échelonnées sur des intensités diverses, avant de parvenir à une finalité biologique, celle du plaisir.

La maîtrise de la dégustation nous rend plus intelligible, plus interdépendant de la nature et de nos aliments. Notre esprit se gorge de toutes les sensations qu'ils nous offrent à longueur d'année. Le fait que la dégustation repose sur une assise multidisciplinaire, c'est l'univers de la connaissance et celui des sens qui s'interpénètrent pour notre plus grand plaisir.



---------oo O oo---------



LA DEGUSTATION DES VINS ET DES ALIMENTS RENFORCE NOTRE SENS DE L'HUMANITE -1 -



Contrairement à ce que peuvent penser bon nombre de personnes ignorantes de l'usage de la dégustation, celle-ci possède néanmoins une efficacité et un pouvoir sans limites dans la construction de tout individu. Tant sur son comportement que sur sa dimension mentale.

Nous constatons que toute dégustation collective induit, entre tous les participants, des champs d'induction — peut-être d'origine magnétique — capables de nous faire communier autour de perceptions qui nous poussent à nous questionner sur la qualité des aliments présentés.

Ce que nous ingérons ne doit pas rester anonyme. Notre intelligence et nos exigences qualitatives passent par la barrière de nos sens. Notre cerveau ne peut se satisfaire d'une notion quantitative, tout comme notre estomac, pour manger ou boire sans réflexion, sans analyse préalable ne serait-ce que pour enrichir nos désirs, notre curiosité sensorielle et notre culture du savoir-vivre.

Pour acquérir les préceptes de la dégustation et afin qu'elle devienne en soi une seconde nature tout comme on apprend la musique ou le dessin, rien ne vaut des séances de dégustation collectives.

Un jury (officiel ou non officiel c'est-à-dire informel) de dégustation est invité à se prononcer sur ce qu'il retiendra de l'essentiel des analyses dans un temps donné. Sachant que la base essentielle de la dégustation est une prise de conscience individuelle. Nous nous trouvons, dans ces cas précis, en dégustant un vin ou un aliment, devant un objet alimentaire qui nous interpelle, nous questionne sur ce que nous pensons d'eux. « Comment me trouves-tu », « suis-je à bonne température ? », « mes tanins te conviennent-t-ils ? », « ma sucrosité ne te perturbe-t-elle pas, est-elle suffisamment fondue et équilibrée dans la matière ? », « ma pâte est-elle assez crémeuse ? », « ma texture se veut tendre et fondante, comment la reçois-tu ? » etc.

Si nous, terriens, tous les individus vivant sur notre planète, sommes semblables il n'en demeure pas moins que nous sommes tous différents. Nous possédons, chacun de nous, un génome individuel et ensuite, nous nous attelons, le long de notre vie, à notre propre construction et possédons un vécu qui nous est propre. En matière de dégustation, il ne faut jamais oublier que c'est notre cerveau qui commande, après avoir reçu toutes ses informations délivrées par chaque organe sensoriel. Notre cerveau porte notre personnalité, nos sentiments, nos propres références, nos repères, tous nos étalonnages sensoriels... Ce qui nous assure une forte autonomie de pensée et d'analyse.

De même lorsque nous allons juger un goût, une couleur, un son, un vin... les réponses ne seront jamais indemnes de subjectivité, de préférence personnelle ou entachées d'émotivité et d'affectivité. Tout ce qui représente nos différentes imprégnations sociopsychologiques.

Cela prouve que pour parvenir à des jugements assez objectifs, équilibrés, justes, il faudra assumer quelques efforts (sous forme ludique et agréable) sur soi-même pour parvenir à libérer son ego et parvenir, d'abord en apprenant beaucoup des diverses faces de la tolérance, à une certaine sagesse. Détenir et appliquer les principes de la dégustation, c'est voir le monde différemment et conjuguer les verbes « aimer » et « respecter » d'une autre vision avec un attachement plus profond et plus sincère.

Prochain blog : LA DEGUSTATION DES VINS ET DES ALIMENTS RENFORCE NOTRE SENS DE L'HUMANITE -2 -.

1 commentaire:

  1. Le vin Humaniste...jean Etcheto m'a fait découvrir votre blog...se libérer de l'égo pour déguster...si l'humanité dans son ensemble pouvait se mettre à faire de même pour assumer son propre fonctionnement...la langue ne serait plus un problème...et je me mettrais enfin à papillonner...Votre façon d’accrocher à l'approche de la dégustation est très engageante...

    RépondreSupprimer